Comment financer l’achat d’un logement ?
On sait que le désir premier des Français reste d’acquérir leur résidence principale à l’instar de six familles sur dix (source Insee). Pourtant, nombre d’entre eux hésitent encore à franchir le pas, par manque de moyens nécessaires à un apport personnel bien sûr, mais aussi par méconnaissance des aides que leur proposent les services publics. Mais voyons cela de plus près.
L’apport personnel.
Celui-ci peut se constituer de vos économies et de vos éventuels placements sur un compte épargne logement, un livret A, de développement durable ou d’épargne populaire et même, si celle-ci a été instaurée par votre entreprise, de votre épargne au titre de la participation. Si on estime généralement que cet apport doit se monter, a minima, à 10% du coût d’acquisition de sa résidence principale (prix d’achat augmenté des frais de notaire et d’assurance), il va sans dire que plus il sera important et plus les organismes de prêt se montreront généreux.
Les prêts.
Il existe toutes sortes de prêts, parfois conditionnés au montant de vos ressources, que vous pouvez éventuellement cumuler, au nombre desquels on trouve notamment :
- prêt Action logement
- prêt à taux zéro renforcé
- prêt accordé par une caisse de retraite ou une mutuelle
- prêt conventionné d'accession sociale
Sans omettre les facilités d’emprunt proposées aux fonctionnaires et, bien sûr, les crédits classiques contractés auprès d’une banque.
Le coût réel d’acquisition.
Si vous souhaitez évaluer votre capacité d’emprunt, il vous faudra prendre en compte tous les coûts occasionnés par votre future opération immobilière : le prix du logement (ou du terrain sur lequel vous allez bâtir et, dans ce cas, le coût de la construction), les charges de commissionnement si vous passez par une agence immobilière, les frais de notaire et ceux afférant au prêt (hypothèque et frais de dossier) et, le cas échéant, le montant des travaux prévus.
Ne serai-je pas trop endetté ?
En règle générale, on estime qu’un endettement supérieur au tiers de ses revenus n’est pas raisonnable ou, à tout le moins, pas tenable sur la durée. Voilà une généralité car 33% des revenus d’un ménage gagnant 3000€ par mois n’ont pas grand-chose à voir avec ceux d’un foyer dont les rentrées d’argent excèdent 6000€. En effet, une fois les charges de remboursement déduites, le « reste à vivre » de ces deux familles n’aura pas les mêmes effets sur leur quotidien !
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